fiche présa miles

« Il y a des marrés dans les affaires des hommes. »
« La diplomatie, c'est mon éducation. Pourtant tu vois, je n'arrive à ressentir aucunes pitié pour ceux qui vivent au delà de ce mur. Ma vie à moi me satisfait. »
« C'est vrai que tu es belle. C'est vrai qu'ensemble on est jolie, mais on va pas se mentir : sérieusement qu'est ce que tu as un caractère à l a con. Non vraiment, toi et moi niveaux compatibilité c'est zéro. »
« Je t'explique : ici c'est ma vie, ma maison, mon confort...j'ai aucunement envie de laisser quelqu'un de ton "espèce" souillé tous ça. »
« J'ai envie d'une soirée, un bon truc pour ce soir. On fais ça chez moi, mon père sera trop occupé à cirer les pompes de son patron pour s’intéresser à mes fréquentations. »

Marion. Marwion. 21 ans. Inventé. Jane et Carmin. 5/7 jours. mon précieux . love.

Sa vie avant le fondement de phoenicia, avant de ne s’installer dans une villa confortable au capitol, Miles n’en a aucun souvenir. Il ne sait pas ce qu’étais le monde avant et ce qu’ils ont dû traverser pour en arriver là. Il n’est pas capable de se souvenir qu’il avait une mère aimante et une petite sous dons, il était également proche. Les psys que son père lui a fait consulter disent que Mils a occulté de sa mémoire toute la période son passé afin de se protéger. Il a vécu un traumatisme tellement important que son cerveau a finalement décidé de tout oublier. C’est fréquent chez les enfants et cela revient parfois par brider une fois le deuil passé. Cela se rapproche à la phase de déni dans les cinq célèbres phases de deuil. La seul chose dons il se souviens, c'est cette détermination qu'avait son père à percer dans le monde politique. a en juger parce qu'il est désormais, c'est un véritable sucés. Et leur relation elle-même n'as pas changer également. Il se souviens à quel point ils pouvaient être distant l'un envers l'autre et à quel point c'est encore le cas aujourd'hui...

Il est ensuite devenu celui que l'on aime autant que l'on déteste. Celui qui s’est complètement adapté et glissé dans le moule capitolien. Il aime phoenicia, du moins ce qu’il en voit. Ce monde dans lequel il vit, le luxe, l’argent, il ne le quittera jamais. Même pour se rendre dans un lieu d’échanges comme le no man’s land ou bien un endroit un peu moins luxueux mais très confortable comme l’Éden. Pourquoi est-ce que le devrait-il ?! Sa vie lui convient comme elle est et honnêtement il n’a aucun envie de foutre un pied ailleurs. Les soirées mondaines, les amis, les sorties, Miles ne manque de rien. Récemment, on lui a même « prêté » une petite amie. Ils forment le couple parfait et se montrent, devant le peuple ensemble ou séparément- être de jeunes adultes absolument bien éduqués. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Mile représente la jeunesse dorée du capitole en somme..Aujourd'hui Miles vie de ses ambitions. En effet, il aimerait suivre les traces de son père. Son paternel, devenu sénateur et l'un des bras droit de Millard Hoover, est un des hommes le plus en vogue de ce moment au capitol. Et s'il y a bien un objectif dans la vie du jeune Miles, c'est celui de devenir aussi connu, sinon plus que lui ! Malgré les apparences, c'est un jeune homme extrêmement intelligent et qui a suivit un bon parcours scolaire, à la rentrée prochaine il poursuit ses études à l'université de l'Eden, malgré ses réticences à mettre un pied là bas. Lorsqu'il s'agit de son objectif, il est décidément près à tout.

Miles Garbbert tire sur la longue feuille roulée qu’il tient délicatement dans sa droite. Le mélange de tabac et d’une autre herbe, dons il ne connait pas réellement la composition, coule le long de son œsophage. Il sent la sensation de chaleur enivré ses poumons en une inspiration avant de ne se retiré délicatement lorsqu’il expire. Il aimerait pouvoir garder cette chaleur au creux de lui pendant plus de temps, mais même en retenant sa respiration, la fumée blanche s’échappe et remonte douloureusement le long de sa gorge. Cette drogue de synthèse, de l’herbe expérimentale, tout droit sortie du laboratoire capitolien à un gout tellement exquis, une addiction tellement importante que Miles a du mal à s’en passer. Du mal à comprendre qu’il est le seul à ressentir tout ça. Le capitol lui apporte tellement de choses, qu’il ne se verrait absolument pas vivre en dehors de ce territoire. Quelle aurait été sa vie s’il avait grandi dans l’Eden, parmi ceux du no mans land ou pire encore, dans le tombstone et ses milliers de piège mortel ? Il n’ose l’imaginer et il sait que cela n’arrivera jamais. Avec ou sans son père, qu’importe s’il plonge pour escroquerie, Miles s’en sortira. Tout le monde sait à quel point c’est un garçon débrouillard et surtout extrêmement rusé et intelligent. La moindre faille, le moindre petit truc pour s’en sortir, il le trouvera. Enfaite il ne fait pas parti de ce genre de gens qui voit sans cesse le verre à moitié vide. Non, lui c’est un positif. Un qui ne voudrait jamais baissé les bras faceà l’adversité. La compétition, le monde actuel et la précarité de certains ; cela ne lui fait absolument pas peur.
La feuille se consume sous ses doigts et il la lâche par terre tout en l’écrasant de son pied gauche. Il en voudrait encore et il sait qu’il peut en avoir autant qu’il le souhaite dès lorsqu’il le demandera. En effet, Miles, c’est un vrai petit prince. Tout lui est servi à la minute même où il formule – parfois très irrespectueusement demande. Il en joue et il est très loin de détester cela. Ceci dit, le côté « mystérieux », celui qui lui manque à propos de la nature de l’herbe et de ses influences sur le comportement le pousse à se méfier. Autant laisser le produit agir et en voir les conséquences. Ce n’est pas réellement de la peur, mais disons qu’il tient tout de même à son image, son physique. Et au-delà de cela, il lui faut garder les idées claires pour ce qui va suivre : une des nombreuses soirées de gala organisées par Millard et ses quelques fidèles, dons le père de Miles –sénateur et consultant du dictateur- fait partie. Cette mondanité va demander à Miles beaucoup de « concentration », non pas que ce ne sois pas son milieu : bien au contraire. Mais il sait que l'on va l’interroger, une fois encore, sur sa relation parfaite avec la presque parfaite mais absolument détestable : Tess Alstridge….