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 Fiche présa/lien Nikolaï

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Scar Asher-Grey

Scar Asher-Grey

Messages : 87

Date d'inscription : 09/10/2016


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MessageSujet: Fiche présa/lien Nikolaï   Fiche présa/lien Nikolaï EmptyLun 24 Oct - 14:29

Nikolaï Konstantin Romanov
ft Aaron Taylor-Johnson - @credit (alaska)
nom :
romanov
prénom(s) :
Nikolaï, Konstantin.
surnom :
Nik'
âge :
26 ans
date & lieu de naissance :
01 mai 2017, Washington
origines & nationalité :
Russe & américain
lieu d'habitation :
Capitol
situation financière :
Très riche
emploi, études :
Fondateur et dirigeant d'Atlantis Research Facility.
orientation sexuelle :
Répondre ici.
situation civile :
célibataire

the devil within
dernier descendant et héritier de la dynastie Romanov • maintenu en vie par un implant nanotechnologique dans le cerveau • capable de se connecter à n’importe quelle technologie grâce à son implant • peut accéder à toutes les connaissances en ligne sur Internet • fume comme un pompier • polyglotte • ne boit que du thé et toutes sortes d’alcool • dort seulement 4h • mange beaucoup pour « recharger ses batteries » • agit parfois comme un robot • riche comme Crésus • possède un tatouage sur la hanche • voue une haine farouche au Tombstone • handicapé des sentiments • ne conçoit l’amour et le sexe qu’avec un homme… ou deux, ou trois, ou quatre… • déteste fondamentalement les enfants • toujours tiré à quatre épingles • critique et mauvaise langue • adulé en haute société • pas sportif pour un sou, hormis la course à pieds • se considère au-dessus du genre humain • mériterait l’asile psychiatrique • geek et amoureux de ses jeux vidéos • ne vit que pour l’innovation technologique et le futur
Caractère
INTELLIGENT : curieux et avide de savoir par nature, il a développé ses facultés intellectuelles comme aucun humain n’a pu le faire, grâce à son implant. Son accès à la connaissance mise en ligne fait de lui un savant qui n’a jamais tort • VISIONNAIRE : toujours en avance et en recherche constante d’adaptation aux nouveautés, Nikolaï a tendance à anticiper tout et n’importe quoi. Rares sont ceux qui peuvent prétendre l’avoir par surprise • DÉTERMINÉ : il ne laisse jamais rien au hasard et ne lâche pas l’affaire face à un problème. Quitte à s’épuiser jusqu’à solutionner un souci, il ne tolère pas d’être mis en échec. Jamais • CHARMEUR : toujours dans la séduction, dans le sous-entendu et le sourire trompeur, Nikolaï sait parfaitement jouer sur les émotions des autres et passer pour un homme charmant. Et nul ne s’est jamais plaint d’être la cible de ses avances • RATIONNEL : la superstition, les croyances populaires et autres contes de bonne femme, très peu pour lui. Mi humain mi ordinateur dans ses pensées, il ne fonctionne que sur des bases purement scientifiques. Il repousse les limites de ce qu’il est possible de concevoir, mais n’espérez pas lui faire avaler l’existence d’une quelconque divinité, par exemple.
CALCULATEUR : disons seulement que son pendant visionnaire fait office d’un défaut flagrant, surtout quand il s’agit de démolir quelqu’un d’autre • CRUEL : Nikolaï n’aime pas faire souffrir sans conséquence. Il torture, exploite jusqu’à la dernière faiblesse qu’il pourra trouver, jusqu’à ce qu’on le supplie de mettre un terme aux tourments qu’il aura provoqué • MENTALEMENT INSTABLE : paranoïa, hyperactivité, psychopathie, perversion narcissique… Nikolaï est quelqu’un de fondamentalement malsain et dangereux. Sous des dehors charmants, il a toute la panoplie du fou à lier, preuve en est que son implant ne fait pas que des miracles pour son intellect • ÉGOÏSTE : toujours se servir avant les autres, c’est un de ses principes de base. • FAUX : faire confiance à quelqu'un d'aussi fou, égoïste et calculateur est la dernière des choses à faire. Nombreux sont ceux qui ont placé leurs espoirs dans sa bienveillance apparente, et s'en sont mordus les doigts dans la foulée.





les repliques notables de Nikolaï Romanov.

« Even if I wanted to express sympathy, I physically can’t. »
« I hate to see people crying : it reminds me how little I care about other. »
« Love can’t seem to unite us. Why not try hatred ? »


qui se cache derrière l'écran ?

prénom :
Mathieu
pseudo :
Grumpy.
âge :
24 ans
scénario,pv, personnage inventé :
Inventé
multicomptes :
Caleb & Rajesh
fréquence de connexion :
Régulière
comment as-tu trouvé wof :
Co-admin
le mot de la fin :
:plop:




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Scar Asher-Grey

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MessageSujet: Re: Fiche présa/lien Nikolaï   Fiche présa/lien Nikolaï EmptyLun 24 Oct - 14:32

l'histoire de votre personnage - From the ashes of their world, we'll built a better one


juste avant la fin du monde 2017/2030. - La frontière est mince entre le génie et la folie

L’hiver. Immaculé manteau blanc, souillé des pas d’une populace qui grouille sur la place principale de Moscou. Silencieux, je suis assis en tailleur devant une immense fenêtre, à regarder la neige tomber sur le dessus des toques des anonymes qui forment cette masse sombre gâchant le spectacle d’une architecture qui, quoique vieillotte, m’est particulièrement familière. Au rez-de-chaussée, j’entends des voix graves qui échangent quelques mots dans la langue du pays. Une voix, parmi d’autres, est particulièrement facile à reconnaître : mon père, Pavel. Au claquement de la massive porte d’entrée, je quitte mon observatoire et marche d’un pas désinvolte jusqu’au balcon de l’escalier de marbre. « C’est bon, elle est repartie avec sa mère ? » Le paternel lève la tête et plonge son regard dans le mien. Un regard sombre, à peine souligné par un éclat de folie sourde que peu sauraient discerner. « Nikolaï, tu devrais être un peu plus poli avec ta mère biologique et ta petite sœur. Scar n’est pas plus… particulière que tu ne l’es. » J’arque un sourcil en enfonçant les mains dans mes poches. « C’est une menteuse et une fille qui veut tout le monde à sa botte. – Et toi non, peut-être ? » Cette fois-ci, c’est l’ébauche d’un sourire en coin qui se dessine sur mon visage, comme si Machiavel était à l’œuvre à ce moment précis. Mon père secoue sa tête en riant, puis il se rend d’un pas détendu vers le grand salon impérial. Je descends les escaliers et suit ses traces jusqu’à l’entrée de la pièce. J’y vois Rayan, mon autre père. Lorsque Pavel passe près de lui, une main dans son dos et un baiser dans le cou, je me prends à sourire d’une manière tout à fait candide. Toutes ces pensées sombres, noires, déformées et dangereuses, je les dois pourtant à ce géniteur, il me l’a lui-même dit… et pourtant, je redeviens agneau à la simple vision de mes pères aussi attachés l’un envers l’autre, et sans jamais tomber dans la mièvrerie. Près de Rayan, mon autre sœur, Sara. Elle était là avant que je ne vienne au monde, je me demande même si ce n’est pas sa présence qui a motivé mon père à procréer à son tour. Sara, elle est… compliquée. Elle ressemble beaucoup à son père, mais quelque chose me fait moins dresser les poils sur les bras chez elle que chez Scar. Peut-être cette forme de douceur qu’elle a eu avec moi, lors de certaines crises de colère qui ont eu le mérite de faire trembler la maison, à New York, ou encore à Londres. Elle est l’une des seules à ne m’avoir jamais traité différemment à cause de ma personnalité si… « instable ». Je crois que c’est le mot employé par les médecins de l’école privée que nous fréquentons. Suis-je donc aussi terrifiant qu’ils le disent, ces crétins à blouse blanche ? Dans le regard de mes proches, je n’ai encore jamais vu de peur, comme si rien de tout cela ne les étonnait vraiment… alors pourquoi s’en faire ? Laissant tout ce beau monde se pencher sur les exercices de lecture et d’écriture de Sara, épaulée par nos pères, j’attrape une tablette et me laisse tomber nonchalamment sur ce massif fauteuil en face du foyer brûlant, fauteuil que j’aime à appeler mon « trône ». Après tout, je suis l’héritier de la dynastie des Romanov… même les dirigeants en place en Russie me dévisagent avec un respect empreint de crainte qui me fait toujours frissonner de plaisir. « Salut Nik’. On reprend la lecture de la bio familiale là où on l’a laissée ? – Avec plaisir. » rétorqua une voix désincarnée. La tablette affiche immédiatement un ebook soigneusement mis en page, un manuscrit numérisé avec une minutie exceptionnelle. Nik’, c’est l’intelligence semi-artificielle conçue par mon père, avant même ma naissance. Ca peut paraître parfois idiot pour tous ces manants qui n’y comprennent rien aux technologies de l’avenir, mais je considère qu’il est mon meilleur ami. Un frère que je n’ai jamais eu. Entièrement numérique. Pourquoi s’entend-on si bien ? Parce qu’il fait toujours exactement ce que je dis. J’attrape un casque de réalité virtuelle, et après l’avoir mis, je dépose ma main sur la tablette tactile. Me voici immergé dans une représentation du palais impérial à l’époque de Nicolas II, ce glorieux ancêtre victime de la folie populaire. Et bientôt, à la manière d’un enfant curieux et livré à lui-même dans un magasin de jouets, je déambule entre les pages immatérielles de la mémoire familiale…


phoenicia 2030 à aujourd'hui. - L'évolution est la raison du plus fort

« Pavel, c’est de la folie ! Tu n’as pas idée de ce que cela va finir par engendrer… Les gens ne sont pas aussi avancés que toi dans ce domaine. Ils ne l’accepteront pas… Tu ne sais même pas si ça va marcher ! - Il est hors de question que je laisse Nikolaï dépérir, Rayan ! Ce… c’est qu’un enfant, il est promis à de grandes choses ! Je n’abandonnerai pas mon fils sous prétexte qu’une horde de crétins néandertaliens s’insurgeront contre un avenir qu’ils ne comprennent pas !! » Les deux hommes se jaugent dans un duel de regards aussi défiants l’un que l’autre. Au-dessus du corps inanimé d’un enfant. Des lésions parcourent sa peau blanche comme la porcelaine, à la manière de petites veines rougeoyantes. Puis soudain, alors que Pavel appuie sur une commande près du lit, les lumières grésillent. Un flou. Un tremblement. De l’obscurité, un froid glacial. Puis des lignes vertes. Colorées. Vives. Un éclat perçant qui déchire le voile noir. Des tours immatérielles et lumineuses, des milliards de voies dorées qui se dessinent à la manière d’un arbre millénaire qui étendrait ses branches. « … plus de courant… » Quelle est cette voix ? Elle paraît si lointaine. « … les signes vitaux sont stables… pas de réponse neurologique… » S’approcher. Frôler. Identifier. Reconnaître. Le signal vocal est familier. « Papa ? » L’obscurité disparaît à la manière d’un brouillard qui s’écarte, cédant sa place à une percée de rayons solaires. « Papa, c’est toi ? Tu m’entends ? » Une image. Je le vois. Mon père. Mes deux pères. Sur quoi sont-ils penchés ? Ce corps d’enfant m’est familier. Reconnaissance faciale. « Fils ? Bon sang, ça a marché… Rayan, j’ai réussi… Nik’, tu m’entends ? Tu m’entends, tu peux ? – Je te vois… pourquoi je peux te voir au-dessus de mon propre corps ? » Il se redresse et cherche autour de lui. Puis il s’approche. La caméra. Je suis dans la caméra de surveillance. Il me sourit de cette façon rassurante qu’il a dès qu’il doit m’annoncer quelque chose. D’après ses employés et ses proches, c’est à peu près le seul moment où il a l’air… rassurant. « Nikolaï, écoute-moi bien. Je vais t’expliquer ce qui t’arrive… Tu te souviens, quand tu es sorti de la zone de confinement pour aller voir le souffle de l’explosion ? » Une vague dorée et orangée. Une chaleur brutale. Une force invisible. Le choc. Violent.
Je me réveille en sursaut dans mon lit, en sueur. Le souffle court, je passe une main dans mes boucles brunes et tourne la tête : un jeune étudiant se tourne légèrement dans les draps et se retrouve sur le ventre, ensommeillé. Je ferme les yeux quelques secondes, le temps de calmer les battements de mon cœur. Finalement, je sors du lit et quitte la chambre à pas feutrés, simplement vêtu d’un bas de pyjama. Personne ne bouge dans la maison, il est exactement 3h47. Je vole un reste du dernier dîner dans le frigidaire et m’assied en tailleur au milieu du salon. En silence. Autour de moi, des dizaines d’hologrammes d’écrans se succèdent en affichant des milliers et des milliers de données, indéchiffrables pour la grande partie de ceux qui forment encore l’humanité. Mes pupilles sont immobiles, s’abreuvent de ce langage binaire, plongent à l’intérieur pour ne faire qu’une seule et même entité. « Ton taux de protéines est faible. Il reste 327 grammes de steak dans le frigo, ça le fera remonter jusqu’au petit-déjeuner à 8h43, papa. » J’ai parlé à voix haute, sans tourner la tête, avant d’avaler une bouchée de lasagnes froides. L’épaule appuyée contre le cadre de l’entrée du salon, Pavel croise les bras sur son torse, un sourire énigmatique flirtant à peine sur ses lèvres. « Et j’imagine que ton creux nocturne est dû à toutes les calories que tu as brûlées avec… comment s’appelle-t-il, celui-là… Fabian ? » Ma fourchette reste bloquée avant mes lèvres ouvertes. Je fronce les sourcils, tandis que les hologrammes se figent, comme gelés par ma seule pensée. « Bien que je perçoive une ironie dans ton discours, l’absence de montée d’adrénaline dans ton système me fait suggérer que tu n’es pas en colère. J’en arrive à la conclusion que… - Fils, je t’en prie, dis-moi que tu ne séduis pas ces charmants idiots avec tout ce blabla robotique, mmm ? » lâche Pavel sur un ton désabusé. Je cligne des yeux en soupirant, et les hologrammes s’effacent à l’instant précis où deux lumières à faible intensité maintiennent un éclairage suffisant dans la pièce. Mon père ouvre une bouteille d’eau et s’installe en face de moi. « Par contre, si ton père tombe sur Fabian, il risque de lui faire passer un sale quart d’heure. Tu sais ce qu’il pense des garçons qui tournent autour de ses enfants… et comment le dernier a terminé. » J’affiche un petit sourire en coin, en regardant ailleurs. Rayan, et cet étrange devoir protecteur qu’il semble maîtriser mieux que quiconque dans cette maison. « Papa ? Tu crois vraiment que je suis aussi… robotique que tu le dis ? Je m’entends parler, je sais bien qu’il y a des moments où on dirait un logiciel de diction. » Pour me forcer à le regarder dans les yeux, il saisit doucement mon menton dans sa main et fait pivoter mon visage en direction du sien. « Et tu penses que si tu n’étais qu’un banal robot à enveloppe charnelle, tu t’inquièterais de ça ? » Une moue se glisse sur mes traits, alors que je soutiens enfin son regard si perçant. « Ne laisse jamais personne t’accuser d’être ce que tu es aujourd’hui. Tu es un jeune homme de 17 ans comme les autres… » Je roule des yeux puis lève la main de façon excédée en direction de la télévision : elle s’allume et zappe à outrance, ainsi que l’ordinateur qui se trouve non loin, tandis que les lumières s’allument et s’éteignent comme dans une boîte de nuit. Mon père tourne la tête, puis hausse les épaules en me regardant de nouveau. « … avec quelques options supplémentaires. Mais tu n’es pas un robot, est-ce que tu m’as compris ? » Je soupire puis finit par hocher la tête, coupant court à toutes les connexions entre ma pensée et les terminaux de la pièce. Nous nous relevons, et tandis que j’engloutis le reste des lasagnes, mon père retourne se coucher, non sans m’adresser quelques dernières paroles. « Et tu prieras ton compagnon du soir de nous quitter au plus vite. Demain, toi et moi avons du pain sur la planche concernant la conversion des radiations résiduelles de la ville en source d’énergie ».

Le soleil se lève sur le Capitol, irradiant de rayons orangés, troublés par les restes d’une catastrophe apocalyptique datant déjà de plusieurs années. Ce même astre darde ses rayons sur la cité des sciences, Atlantis Research Facility, un joyau d'architecture que mon père et moi avons bâti au gré des technologies les plus avancées qui soient. Depuis la plus haute tour de verre multicolore et d'acier trempé, je me tiens debout face à Phoenicia, les mains croisées dans le dos et les yeux concentrés sur un point précis. Observais-je le paysage ? N’importe quel parvenu aurait pu s’y tromper. Mais un battement de cils suffit à faire comprendre que je me moquais éperdument de la vue, pourtant paradisiaque. « Vous direz à Millard que j’ai retrouvé son homme. Vous retrouverez l’ensemble de ses coordonnées de géolocalisation sur vos périphériques. » Les deux hommes en uniforme observèrent leurs appareils avec surprise : ils affichaient l’ensemble des données d’une des cibles du président du Capitol. Je me retourne, non sans me délecter en silence de la mine stupéfaite de ces deux énergumènes. « C’est… enfin, on nous avait raconté des histoires sur vous, m’sieur… sur vos… capacités. Mais les voir en vrai, c’est impressionnant ! Vous avez retrouvé ce type plus vite que tous nos meilleurs détectives ! Qu’est-ce que vous pouvez faire d’autre ? » Mon sourire en coin ne s’émousse pas le moins du monde, tandis que j’avance vers eux d’un pas princier et calme. Presque trop calme. Mon regard plongé dans le sien, je m’arrête à seulement quelques centimètres de lui, parfaitement détendu. « Je peux plonger ce bâtiment dans un blackout complet, reverser des millions de dollars sur le compte d’un parfait inconnu… ou révéler à l’ensemble de Phoenicia ta liaison avec Maddie Reginald, la secrétaire aux services sociaux de l’orphelinat et âgée de seulement 17 ans, chose qui risque fort de déplaire à ta charmante seconde épouse Rachel. » Le policier passe de l’émerveillement à la peur bleue, marquée par un visage liquéfié de terreur. Dans une époque reculée et pétrie de mythologie, je suis convaincu qu’on m’aurait pris pour une sorte d’oracle ou de télépathe. Rien à voir avec ce genre d’absurdités paranormales, pourtant. J’arque un sourcil, comme si j’attendais une réponse, avec un amusement malsain dans le regard, puis je perds soudainement toute forme d’amabilité sur mon visage. « Je ne suis pas une bête de cirque, crétin. Maintenant, tu peux prendre la porte et t’en retourner à tes basses actions de sous-fifre : mon temps est trop précieux pour que je le perde avec des individus aussi inférieurs. » Les deux collègues tournèrent les talons et s’enfuirent d’un pas pressé. Je secoue la tête puis effectue un mouvement latéral de la main. Les fenêtres hautes du bureau se nimbent d’un voile opaque, me permettant de travailler dans une atmosphère intimiste. Mon regard se porte sur le portrait de mon père, dans un cadre numérique et projeté sur un des murs. Il semble presque vivant, sur cette photographie. Un sentiment de colère et de tristesse serre ma poitrine. Je revois encore ce jour terrible. Un coup de feu. Une bousculade. Des gens qui cherchent à me mettre à l’abri. Son corps, allongé dans une mare de sang rouge vif. Et une phrase scandée par les auteurs de cet acte odieux. « Mort au monstre. Mort au créateur. » Je vous laisse deviner qui est le monstre. Je pousse un soupir et expulse ces vagues de haine destructrice qui m’envahissent. Un jour, j’écraserai ces vermines du Tombstone, je les ferai payer pour ce qu’ils ont fait à mon père. Pour ce qu’ils m’ont fait. Et c’est d’ici, depuis cette tour d’ivoire que j’y travaille assidûment : le futur et ses prouesses balaieront ces attardés.


exemple de rp (500 mots minimum).

"J'me comprends, c'est tout." Je tourne la paille dans le gobelet de thé glacé, un sourire mystérieux aux lèvres. Ce que je veux dire, c'est qu'on a peut-être ça aussi dans le sang, frangin. La violence. La colère. L'impulsivité. Bien sûr, je le crois quand il me dit que ce n'était qu'un accident, néanmoins je persiste à croire que tout n'est pas arrivé par hasard. Quand on est un pur scientifique, on laisse le moins de place possible au hasard, sans pour autant l'écarter complètement. J'arque un sourcil en levant mes yeux sombres sur Beni. Son père a de l'influence ? Pas de doute, c'est donc bien le Shark dont j'ai mis l'entreprise à genoux quelques mois plus tôt. Ça doit être pratique d'avoir un père qui couvre ce genre de bavures, c'est pas comme s'il n'avait fait que lancer des œufs sur une porte. Il y a eu meurtre, accidentel ou non. "Une bonne mère, c'est pas une femme qui donne la vie à un gosse pour en tirer du fric, même si ça peut en aider un autre." grognai-je sur un ton menaçant. Clairement, c'est un sujet sensible. Et au fond, à la manière dont mes doigts jouent avec la pointe du couteau, je commence à me dire que ce n'est pas plus mal qu'elle soit déjà morte, autrement c'est un autre de ses fils qui aurait pu la supprimer. Et de façon tout à fait préméditée, cette fois. Une pointe de moi jalouse Beni d'être l'aîné. J'imagine que sa vie n'a pas forcément été très glorieuse non plus. Loin de là. Toutefois, il ne sait pas ce que c'est d'exister en sachant qu'on n'est rien de plus qu'une transaction qui a mal tourné. Je l'écoute me parler tout de même très honnêtement de son rapport avec elle, de son séjour en psychiatrie. C'est donc ça, qu'elle m'a légué ? Un cerveau qui déraille ? Super. À l'entendre, je comprends qu'il a souffert de ces passages en famille d'accueil, qu'il a préféré prendre tout seul sa vie en main en échappant à ceux qui voulaient le retenir. Je le regarde avec de grands yeux curieux, presque admiratif en un sens. Il est débrouillard et battant. Fort. Fier. Un vrai Russe, je l'écouterai parler comme ça pendant des heures entières. Quand il m'avoue sa réaction, je n'ai aucun sourire. Juste une fascination malsaine pour savoir jusqu'où notre ressemblance dans ce macabre point commun peut nous rassembler. "La seule que TU avais. J'ai eu une génitrice, pas une mère." Je préférais rectifier le tir. Cette femme n'a jamais été et ne sera jamais ma mère. Elle m'a mis au monde, c'est tout. Cependant, sa manière de me parler des conséquences de son acte me fait un peu baisser les yeux. Il a parfaitement raison. On vit avec, on souffre un peu tous les jours. Il ne se passe pas une nuit sans que je ne me réveille en sursaut en revoyant ce dealer baignant dans son sang, Irina étalée sur le capot de cette voiture avec les yeux grands ouverts, son cri, et mes mains tremblantes couvertes de rouge carmin. Je déglutis et soupire en hochant la tête. "T'as sans doute raison, j'arrête de t'embêter avec mes questions." Comme si de rien n'était, je prends le hamburger qu'il me restait puis je mors dedans avec appétit. Ce que je retiendrai, c'est que je n'aurais pas cru possible d'avoir un demi-frère avec autant de points communs sur le ressenti vis-à-vis de certaines choses graves. "J'espère que tu va mieux, maintenant." Un sourire vient se glisser au coin de ma bouche. De la compassion ? Non, mieux que ça : de l'intérêt. D'habitude, je ne me soucie pas des gens, mais pas Beni. C'est instinctif, j'ai du mal à l'expliquer. J'attaque les desserts de bon cœur tout en continuant d'entretenir la conversation. "Ton intégration sur le campus s'est bien passée ? Tu t'es fait des potes ? Les gens posent pas trop de questions ?" J'espère que non, pour la dernière, car je n'ai rien à révéler, en théorie. "Tu bosses sur des projets particuliers, en ce moment ? Vu que tu m'as dit que t'étais en chimie..." Ce sont des sujets de conversation moins intimes, plus consensuels. Et puis ça va m'aider à avoir un aperçu de sa vie au quotidien, histoire de ne pas être trop perdu dès mon arrivée. J'ai braqué l'infirmerie de l'université avant d'en menacer son médecin principal... Forcément, même si je ne le regrette pas, ça jette un froid et la suspicion sur les autres.



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MessageSujet: Re: Fiche présa/lien Nikolaï   Fiche présa/lien Nikolaï EmptyMar 25 Oct - 19:03

Nikolaï Konstantin Romanov
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Très riche
emploi, études :
Fondateur et dirigeant d'Atlantis Research Facility.
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dernier descendant et héritier de la dynastie Romanov • maintenu en vie par un implant nanotechnologique dans le cerveau • capable de se connecter à n’importe quelle technologie grâce à son implant • peut accéder à toutes les connaissances en ligne sur Internet • fume comme un pompier • polyglotte • ne boit que du thé et toutes sortes d’alcool • dort seulement 4h • mange beaucoup pour « recharger ses batteries » • agit parfois comme un robot • riche comme Crésus • possède un tatouage sur la hanche • voue une haine farouche au Tombstone • handicapé des sentiments • ne conçoit l’amour et le sexe qu’avec un homme… ou deux, ou trois, ou quatre… • déteste fondamentalement les enfants • toujours tiré à quatre épingles • critique et mauvaise langue • adulé en haute société • pas sportif pour un sou, hormis la course à pieds • se considère au-dessus du genre humain • mériterait l’asile psychiatrique • geek et amoureux de ses jeux vidéos • ne vit que pour l’innovation technologique et le futur
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INTELLIGENT : curieux et avide de savoir par nature, il a développé ses facultés intellectuelles comme aucun humain n’a pu le faire, grâce à son implant. Son accès à la connaissance mise en ligne fait de lui un savant qui n’a jamais tort • VISIONNAIRE : toujours en avance et en recherche constante d’adaptation aux nouveautés, Nikolaï a tendance à anticiper tout et n’importe quoi. Rares sont ceux qui peuvent prétendre l’avoir par surprise • DÉTERMINÉ : il ne laisse jamais rien au hasard et ne lâche pas l’affaire face à un problème. Quitte à s’épuiser jusqu’à solutionner un souci, il ne tolère pas d’être mis en échec. Jamais • CHARMEUR : toujours dans la séduction, dans le sous-entendu et le sourire trompeur, Nikolaï sait parfaitement jouer sur les émotions des autres et passer pour un homme charmant. Et nul ne s’est jamais plaint d’être la cible de ses avances • RATIONNEL : la superstition, les croyances populaires et autres contes de bonne femme, très peu pour lui. Mi humain mi ordinateur dans ses pensées, il ne fonctionne que sur des bases purement scientifiques. Il repousse les limites de ce qu’il est possible de concevoir, mais n’espérez pas lui faire avaler l’existence d’une quelconque divinité, par exemple.
CALCULATEUR : disons seulement que son pendant visionnaire fait office d’un défaut flagrant, surtout quand il s’agit de démolir quelqu’un d’autre • CRUEL : Nikolaï n’aime pas faire souffrir sans conséquence. Il torture, exploite jusqu’à la dernière faiblesse qu’il pourra trouver, jusqu’à ce qu’on le supplie de mettre un terme aux tourments qu’il aura provoqué • MENTALEMENT INSTABLE : paranoïa, hyperactivité, psychopathie, perversion narcissique… Nikolaï est quelqu’un de fondamentalement malsain et dangereux. Sous des dehors charmants, il a toute la panoplie du fou à lier, preuve en est que son implant ne fait pas que des miracles pour son intellect • ÉGOÏSTE : toujours se servir avant les autres, c’est un de ses principes de base. • FAUX : faire confiance à quelqu'un d'aussi fou, égoïste et calculateur est la dernière des choses à faire. Nombreux sont ceux qui ont placé leurs espoirs dans sa bienveillance apparente, et s'en sont mordus les doigts dans la foulée.





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